Tout le bleu du ciel, Mélissa Da Costa

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Bonjour, aujourd’hui, « Un livre dont le titre évoque une couleur », 43ème challenge de la liste, me permet de vous parler d’un roman dont il a déjà été dit énormément de choses, et que je n’avais pas encore lu jusqu’ici.

Ce livre raconte l’histoire d’Emile, qui à la suite d’un Alzheimer précoce, n’a plus que peu de temps devant lui, et a dès lors décidé de vivre intensément ses derniers mois en prenant la route dans un camping-car, pour un voyage qui l’emmènera au gré de ses envies. Pour pouvoir réaliser son projet, il publie une petite annonce afin de trouver une personne qui l’accompagnera tout au long de ce périple, tant géographique qu’en lien avec sa maladie. C’est Joanne qui décidera de répondre à l’annonce, et de partir à l’aventure avec lui dans les Pyrénées. Ils se découvriront alors au fur et à mesure que le temps passe, et prendront des décisions au gré de l’évolution de la maladie d’Emile.

Si les pages de ce livre se tournent avec beaucoup de facilité, ce n’est pas pour autant qu’il aura été un coup de cœur pour moi. Bien sûr, l’histoire est émouvante, les personnages attachants, les descriptions des paysages font envie… Et en même temps, l’histoire me semble assez tirée par les cheveux, peu vraisemblable. Les personnages sont tous les deux torturés par les épreuves de la vie, et pourtant assez lisses, gentils, accommodants. La maladie d’Emile ne semble pas le frustrer plus que cela tant qu’il en a conscience, alors qu’a priori, la sentence de sa mort proche est encore fort fraîche et que partir sur les routes avec une totale inconnue quand on commence à perdre ses repères ne doit pas être de tout repos. La question de la tutelle telle que présentée dans le roman n’est pas non plus très réaliste.

Je peux comprendre que ce livre ait eu du succès chez un grand nombre de personnes. Il peut émouvoir dans son scénario, et on peut être touché par les personnages, mais, de mon côté, j’ai vraiment été dérangée par le déversement de pathos et par les trop heureuses coïncidences. Je me rends compte que ce genre de lectures n’est pas ce que je recherche.   

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