Le tour du monde en quatre-vingts jours, Jules Verne


Bonjour à tous ! Aujourd’hui, petit retour au XIXème siècle grâce à la 6ème thématique de la liste : « Un livre considéré comme un classique ». J’ai dès lors fait le choix d’un roman de Jules Verne que je n’avais pas encore lu : Le tour du monde en quatre-vingts jours.

Cette histoire emmène Phileas Fogg, un gentleman anglais jusque-là extrêmement casanier, et son nouveau domestique Jean Passepartout, arrivé de France à Londres assez récemment, dans un tour du monde à effectuer en maximum quatre-vingts jours à la suite d’un pari entre lui et d’autres membres du club qu’il fréquente.

De Londres à Suez (train et bateau), puis vers Bombay (bateau), Calcutta (train et à dos d’éléphant), Hong Kong (bateau), Yokohama (bateau), San Francisco (bateau), New-York (train) et retour à Londres (bateau et train), nous assistons aux péripéties et rencontres diverses de ce duo d’aventuriers improvisés.

Ce roman se laisse lire très facilement. Lorsqu’on se replace dans l’époque à laquelle il a été écrit, il devient même très intéressant : il se passe à un moment charnière où l’évolution des moyens de transports rend possible des voyages inenvisageables encore quelques années auparavant, et, par là même, la découverte de cultures fort différentes à travers la planète. Si, à ce sujet, on reste fort en surface (il s’agit d’un roman d’aventures, pas un traité de sociologie) et les descriptions de ce qui se passe en Asie sont souvent naïves et, même s’il s’est visiblement fondé sur de la documentation, assez caricaturales par rapport à ce qui pourrait être rédigé à l’heure actuelle dans un roman à la thématique identique.  

J’aime énormément ce XIXème siècle durant lequel tant d’évolutions ont vu le jour. L’utilisation de l’électricité dans un nombre de plus en plus croissant de domaines, les télécommunications, les transports, la photographie, les évolutions en termes de physique, de médecine, la révolution industrielle… Je partais donc déjà avec un a priori positif quant à ce livre, et n’ai pas été déçue. Il faut dire que le héros, Phileas Fogg, vaut à lui seul la lecture. Archétype du gentleman anglais, il est à la fois désespérément routinier et incroyablement flegmatique. Rentier, il passe ses journées au Reform Club, où il joue au whist toute la journée. Ce voyage va être l’occasion pour lui d’être confronté à l’incertitude et aux découvertes, et l’occasion pour nous de savoir si, finalement, il a pu réussir ou pas son pari.

En résumé, un petit tour de la terre bien sympathique et accessible, qu’il est intéressant de faire au moins une fois dans sa vie !

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